Le haka est une danse traditionnelle du peuple maori en Nouvelle-Zélande. On l’appelait en souriant le « Haka des Pakehas », parce que les joueurs ne savaient pas vraiment ce qu’ils faisaient, ils se contentaient de se taper sur les cuisses et de sauter en l’air.C’est seulement en 1987 qu’il fut systématisé dans sa version actuelle.En 1986, « Buck » Shelford, un joueur maori, futur capitaine de l’équipe était un des leaders des All Blacks. Un Haka pouvait aussi exprimer des griefs, ou, dans les temps anciens, être une prière adressée à l’un des dieux MaorisLes Hakas de guerre étaient de deux types : Celui qu’on dansait sans arme, généralement pour exprimer des sentiments personnels ou collectifs, et qui était le « Haka taparahi », et celui qu’on dansait avec les armes, le « Haka peruperu ».On dansait le « Haka peruperu », traditionnellement, avant de partir à la bataille, avec les armes utilisées pour faire la guerre.C’était une façon d’invoquer le dieu de la guerre, et d’avertir l’ennemi du sort qui l’attendait.

Pour créer cet article, 17 personnes, certaines anonymes, ont participé à son édition et à son amélioration au fil du temps. Cet article a été consulté 32 681 fois. Le rugby n’en est que le prolongement plus pacifique.Le XV de France a parfois trouvé sa propre réponse au Haka : en 2007, vêtus des couleurs du drapeau français, ils défient et gagnent contre les All Blacks pendant la coupe du monde. Le frisson grandit. Depuis des siècles, les clans s’y défient de la sorte avant de partir à la guerre. ( Dans les traditions maori, quelque chose qui est tapu est inviolable dû à son caractère sacré ) .Ka maté, ka maté, le Haka. Puis, le Haka a été pratiqué de nouveau en 1888, lors de la tournée des « Natives » (une équipe de rugbymen principalement maoris) en Europe. Que l’on soit maori ou pakaha (non maori de peau claire), au fond de nous, c’est quelque chose d’immensément important ».Pour comprendre, il faut en effet se plonger dans l’histoire d’un pays, dans la nature belliqueuse des Maoris. Ka Mate a été composé par Te Rauparaha, le chef guerrier Ngati Toa qui avait conquis 1/3 de la Nouvelle-Zélande dans les années 1830. Scandé, hurlé.

Il y avait des Hakas de chant et de joie, et des Hakas de guerre, Hakas de « utu » (vengeance), qu’on dansait avant de partir à la bataille.Le Haka pouvait aussi être utilisé pour de grandes festivités, ou pour souhaiter une bienvenue spéciale à un invité de marque. C’était la plus longue tournée de l’histoire avec 107 matches joués en 14 mois.

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