Il coache de nombreux dirigeants et cadres sur des problématiques de management et d’épanouissement au travail.

Et le choix de ce mot « victime » est important parce que, dans ce contexte (et j’exclus délibérément les situations plus graves, susceptibles de poursuites judiciaires de cette réflexion), cela signifie que l’ Et en se positionnant ainsi, même inconsciemment, on se retrouve à attendre que l’on vienne nous « sauver » ou que les choses se résolvent d’elles-mêmes puisque c’est nous qui sommes « lésés » dans l’affaire.Attention, je ne dis pas que votre douleur face à l’injustice n’est pas véritable ni même que l’injustice que vous ressentez n’en est pas une.

Le sentiment d'injustice au travail Injustices. Le sentiment d'injustice est plus résistant au traitement que d'autres facteurs de risques psychosociaux.

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Des discours aux pratiques», Lionel Thelen, collection Dossier HRM, no 5, Jobindex media ag, Zurich, 2007.Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix. Avec quel empressement s’occupe-t-on de vous quand vous en avez besoin? Dans un environnement professionnel où la relation au travail s'est beaucoup individualisée, «les sentiments d'injustice ont un impact de plus en plus important sur les personnes.

Hôtellerie, Restauration et Tourisme «En période d'incertitude, les sentiments d'injustice sont exacerbés, la justice devenant une sorte de valeur refuge. Au travail, le sentiment d’injustice en­traîne le désengagement, l’aliénation et l’apathie.

Le sentiment de justice se base là sur trois principes: le mérite (plus les efforts fournis sont importants, plus le salarié s'attend à être récompensé), l'égalité (tout le monde dans l'entreprise doit avoir le même nombre de jours de congé, par exemple), le besoin (les employés doivent recevoir un salaire suffisant pour vivre).Deuxième source possible d'injustices: celles qui naissent de procédures mal appliquées ou mal communiquées. En réalité, toute graine d’injustice semée à son encontre durant cette période risquerait bien de faire germer et d’enfoncer les racines du sentiment d’injustice en lui.

«Si les employés ont pu faire entendre leur voix, les décisions seront plus facilement acceptées, même si elles n'ont finalement pas pris en compte les revendications des collaborateurs», analyse Lionel Thelen.Troisième source de mécontentement enfin, les relations et interactions entre supérieurs et collaborateurs ou entre les employés eux-mêmes. Le sentiment d’injustice est bel et bien un facteur déterminant de la dépression chez les salariés ; un travail de prévention devra donc être fait chez les employeurs et les gestionnaires. Les études indiquent que le sentiment de justice prédit beaucoup mieux l’engagement et le bien-être au travail que les satisfactions (gain, promotion…). Si je voulais faire un peu de provocation, je dirais même que nous ne sommes pas POUR la justice, mais CONTRE l’injustice. Les comparaisons de salaires ou d'autres avantages entre collaborateurs, la gestion des entretiens d'évaluation, la manière dont s'opèrent les promotions, et l'application de décisions sans consultation ni explications.Ces questions de justice et leurs conséquences en termes de gestion des ressources humaines (RH) ont fait l'objet d'une conférence à l'Université de Genève, organisée le 22 mai dernier par le Groupe Ressources Humaines de la section des Hautes Etudes commerciales (HEC). reprendre ses activités sociales! François Dubet, directeur d’études Quelles sont les inégalités, les conduites et les conditions de travail que les travailleurs considèrent comme injustes ? Et pourtant: qui n'a pas, au cours de sa vie professionnelle, ressenti un jour ou l'autre une injustice, petite ou grande?