Mon flair de grand lecteur me dit qu’il faut aller mettre son nez entre les pages de ce roman…Je sais, c’est peu pour prendre une décision, mais c’est bien cela l’enjeu et le plaisir du chasse à la bonne surprise littéraire, non ? Je suis fan depuis le début; la preuve : ma critique du premier tome :La sortie en format poche d’un roman dont le sujet ne peut que séduire tout ceux qui, de près ou de loin, sont fascinés par Hemingway : l’auteur, mais aussi l’homme, dont la vie est, à elle-seule, tout un roman.Ainsi la généreuse Hadley Richardson a-t-elle été remplacée par la très mondaine Pauline Pfeiffer, et l’intrépide Martha Gellhorn par la dévouée Mary Welsh, au fil d’un scénario qui ne variait que de quelques lignes : la passion initiale, les fêtes, l’orgueil de hisser son couple sur le devant de la scène, puis les démons, les noires pensées dont chacune de ses femmes espérait le sauver.Naomi Wood se penche sur la figure d’un colosse aux pieds d’argile, et redonne la voix à celles qui ont sacrifié un peu d’elles-mêmes pour en ériger le mythe.Chaque année, on redécouvre un peu plus à quel point Ce conte cruel du Paris des années folles suit le terrible apprentissage par Gabri d’une féminité déchirée entre désirs naissants et solitude irréductible, où le visage de l’être détesté devient d’autant plus haïssable pour la jeune fille que ces traits se confondent peu à peu avec les siens.
Furieux, sans concession, brutal, mais aussi vibrant et grave, ce récit n’a rien d’une promenade de santé. L’enfant perdue est le dernier tome de la saga d’Elena Ferrante. Un troisième et dernier volet qui clôt une saga multi-récompensée et qui fut, au-delà de l’hommage, une révélation.Avec un héros en bout de course, ce bon vieux Harry Bosch, En violation de toutes les règles et contre les désirs mêmes de son coéquipier, elle décide de travailler les deux dossiers de jour tout en honorant ses quarts de nuit. Une plongée abyssale dans les arcanes de la finance, qui nous fait redécouvrir avec une précision redoutable les mécanismes sous-jacents aux différentes aventures de Largo ! Alors il n’est jamais trop tard pour bien faire, et la réédition dans la collection Le livre de poche avec sa superbe couverture est une occasion parfaite.Si vous voulez mon avis sur ce chef-d’oeuvre de la littérature, c’est par là :Élisabeth Bennet a quatre sœurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. LA VÉRITÉ EST UNE CHOSE DANGEREUSE.Ici, pas besoin de dizaines d’heures pour parcourir les milliers de pages d’un roman fleuve : la réédition de ce court roman datant de 1976 est l’occasion de découvrir la face vraiment fantastique/horrifique du romancier à l’allure de vieux loup de mer, avec une totalité plus proche de Lovecraft que de la fantasy traditionnelle.Quand il est moqué devant ses nobles amis par le Viandard, chasseur de grouns, il échafaude un plan de revanche. Figure haute en couleur chez les expatriés anglais, l’écrivain Xavier Mountstuart vient de disparaitre dans les profondeurs de la jungle.L’armée de la Compagnie envoie à sa recherche Jeremiah Blake, un agent spécial, grand spécialiste des mœurs du pays, accompagné d’un jeune officier, William Avery. Le groupe PSA a battu le groupe Pour la première fois depuis le début de l'année, la Derrière, il s'en est fallu de peu pour que le podium échappe à cette dernière puisque le Peugeot 3008, quatrième de ce classement, s'est écoulé à 7161 unités, soit 20 de moins que l'ancienne première de ce classement.
Il se confronte à la réalité coloniale et fait l’expérience, plus difficile qu’il ne pensait, d’une autre relativité : celle des cultures. Il succède à L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste.Ce n’est pas le moindre des paradoxes dans la vie de cet auteur américain qui a beaucoup travaillé pour le cinéma hollywoodien et dont chaque livre, publié sur le tard dans notre bonne vieille France, confirme le talent.Pour les amateurs potentiels (allez-y, je vous en prie !
Indispensable pour se souvenir.« Il est impossible d’écrire quoi que ce soit » : ce sont les premiers mots de ce livre, magistralement démentis, avec une probité et un courage intellectuel rares. Tout simplement Robicheaux, celui de son héros principal récurrent.Plus de 500 pages et un pitch sympa : une bonne affaire pour l’été ? Pour les « durs » du régime, il faut à tout prix séparer ce couple…Une adaptation en BD du roman post apocalyptique de A priori, pas d’enthousiasme excessif de ma part, je n’ai pas vraiment aimé le roman (voir ma critique en cliquant ci dessous sur la couverture).Mais… il y a les premières planches disponibles, pour ceux qui cherchent bien. Alors que le château est réquisitionné par l’armée allemande, Champignac arrive à fuir et à traverser la Manche. Les constructeurs français écrasent le classement puisque l'on retrouve 10 modèles de quatre marques différentes. Après tout, ce n’est pas tout les jours qu’un (excellent) prix Nobel de littérature français sort une nouveauté, n’est-ce pas ?Un nouveau jalon dans l’oeuvre du romancier chilien et espagnol d’adoption, dans sa série des « Histoire de… »Pour les admirateurs de Moby Dick, de Melville, le sujet ne peut paraître que séduisant…Luis Sepúlveda nous raconte cette histoire du point de vue de la baleine blanche qui nous explique comment elle vit et s’intègre dans l’ordre du monde, ce qu’elle découvre des hommes, sa mission secrète, puis sa guerre et les mystères qu’elle protège. Le coup qu’ils préparent – un deal à 14 milliards de dollars – permettra à chacun de faire décoller sa carrière. Ausgabe: Deutschland
Tout irait ainsi pour le mieux dans ce monde, et dans l’autre, si d’inexplicables disparitions ne venaient bouleverser la vie, et la mort, de cette paisible petite communauté.On retrouve dans ce roman revigorant en diable, peuplé de personnages plus attachants les uns que les autres, toute la tendresse, le charme fou et la philosophie heureuse de Fannie Flagg.Sur un sujet éminemment casse-gueule, elle compose un roman court, gonflé. Les années passées sous contrat avec le magazine américain Harper’s Bazaar (1934-1939) consacrent la liberté technique et formelle du photographe et marquent son apogée dans ce domaine.Le dernier essai du vieux barde, qui continue à écrire et à publier de manière régulière.Des pensées, des souvenirs, un peu de philo… je ne suis jamais dessus par le rude poète à la plume légère !Tour à tour poète, critique, humoriste, moraliste, il passe au crible notre époque et ses mœurs, son enfance, ses désirs et ses rêves, en essayiste et en conteur.